top of page

ROSE COURAGE

J'ose être totalement moi.  Avec l'éclat secret d'une douce fantaisie, je vous offre ma fougue de femme fatale.  Des yeux pétillants et des rires aux larmes pour les jours difficiles, je les garde précieusement au fond de ma poche. Si vous pouviez caresser le sable sur mes mains, vous sauriez que leur douceur est profonde.  Sous mon regard de dentelle, je rêve d'être portée par le vent enivrant du dimanche après-midi, de partir à la découverte des ombres dans le soleil. À cet instant, il n'y a rien de plus éblouissant que mon cœur qui bat.

Photographies : www.roseauxjoues.com

Textes : www.redactioncreative.com

Assistant-photographe : Benoit Champagne

Maquillage : Julie Perreault

Lieu : Parc historique de la Pointe du moulin

NATHALIE THOMAS | LA RADIEUSE DE SEPTEMBRE

​

Ce sont les parfums foudroyants sur ma route qui font fleurir mon bonheur. Le ronronnement des paysages qui colore ma peau. 

Il n'y a pas d'odeur plus pénétrante que celle de la terre et du lac. Il n'y a pas d'espoir plus vif que celui de mon désir d'être, ici même,

bien vivante. J'ai le sourire radieux des étoiles. Je savoure la lumière sacrée de ma vie.

Il n'y a pas d'odeur plus délicate que celle d'une belle journée qui se prolonge.

Il n'y a pas de secondes plus précieuses que celles qui me permettent de sentir les saisons s'accrocher aux jours qui passent.

LES ODEURS VIVANTES

LE GRAND FRISSON DE LA VIE

Emporte avec toi le temps qui file, fixe-le dans la pierre du lac. Si j'étais un ange, vos mots seraient portés jusqu'à moi dans le souffle discret de la brise. Si j'étais un ange, la transparence des songes serait fixe dans le sommeil.  Si j'étais un ange, mes ailes seraient voluptueuses comme un nuage après la pluie.  Mais je suis bien vivante. Plus vivante encore que quiconque n'a pas compris que la mort fait partie de la vie. 

​

Ressens les tremblements absolus. Accueille le frémissement de l'aube.  Je m'abandonne dans le mouvement ravi de mon existence. Je me laisse glisser dans cette seconde chance qui frissonne dans mes bras et je souris à toi qui est si près de comprendre ce que je suis.

bottom of page